Depuis
tout temps, nous traversons les mondes, nous passons d’un corps à un
autre afin de comprendre ce qu’est la vie, ce que nous sommes
profondément, notre lien au plus profond de nous-mêmes avec tout ce qui
nous entoure, et nous continuons dans cette grande avancée de la vie,
améliorant sans cesse nos créations.
Trouvant après chaque vie, un peu plus de consciences, un peu plus de lumière et maitrise de celle-ci en nous et en nos corps.
Après maintes vies, dans tous ces divers plans, dans tous ces mondes
différents de fonctionnement différents, une chose restait :
Notre lumière originelle.
Elle traversa ainsi différents mondes, qu’elle créa à son image, dans
sa conscience du moment, se fragmentant pour continuer les
expérimentations dans tous les coins de ces propres créations, apprenant
de celles-ci un peu plus chaque jour d’elle-même et de son pouvoir de
création.
Dans le passé, nos âmes ont connu des mondes, ou nous
étions reliés les uns aux autres, soit par la pensée, expérimentant dans
des corps individuels les mêmes pensées mise en action, comme dans les
mondes de la conscience collective, ou soit par notre cœur en reliance
les uns avec les autres, unis à la conscience divine comme dans les
mondes de la conscience universelle.
Dans ces expérimentations, même avec un corps individuel, nous étions un.
Relié à l’autre, aux autres, par cette unité. Ainsi l’autre était
l’image de nous-mêmes, notre double, notre reflet, nous étions dans la
conscience de regarder l’autre pour nous voir nous-mêmes, ne sachant pas
encore que nous étions différents.
Ainsi depuis tout temps nos âmes, fonctionnent sur ce principe de miroir en elle, avec les autres, et au sein de nos corps.
Jusqu’au jour ou elle demande à expérimenter son individualité dans sa
totalité, qui va l’amener à expérimenter les mondes de dualité.
Dans ce monde de dualité, il lui faudra découvrir durant plusieurs vies
sa propre lumière, par ces actions, ces choix, ces créations et ces
diverses facettes d’elle même , loin de cette unité, loin de la reliance
avec les autres et l’univers.
Par nos expérimentations en ce
plan, nous avons continué de créer en fonction de notre conscience de
l’instant, créant toutes les facettes que nous avions besoin de
comprendre de nous-mêmes et de la création.
Ainsi, par notre
conscience passée, l’autre restait encore le reflet de nous-mêmes, nous
regardions l’autre comme si il était notre image, notre reflet, ne
comprenant pas d’un coté pourquoi nous le trouvions si différents de
nous-mêmes, alors que profondément nous savions que notre origine était
commune.
Ainsi notre âme continuait de se chercher dans
l’autre, de chercher son reflet dans l’autre, de voir qu’elle image
l’autre pouvait lui donner d’elle-même, et en pensant profondément que
l’image que lui reflétait l’autre était ce qu’elle était.
C’est
pour cette raison qu’au sein de nos corps, nous avons créé aussi divers
personnages, diverses images d’une partie de nous-mêmes, utilisant telle
ou telle image pour que l’autre nous aimes, nous regarde et nous voit.
Autant nous avons fragmenté notre lumière, autant nous fragmentions ce
corps, afin d’aller au bout de nos expériences, et d’essayer d’avoir
toujours un plus beau reflet de nous-mêmes au travers des yeux de
l’autre.
Prenez un miroir.
Comment est fait le miroir dans lequel nous nous regardons chaque jour, pour s’habiller, se coiffer….
Pour fabriquer un miroir, il faut une simple vitre et mettre derrière
celle-ci, un fond noir, pour que la vitre reflète une image extérieure.
Ainsi, nous avons créé dans nos corps, ces mêmes personnages, l’un de
l’ombre, l’autre de la lumière, pour garder se mécanisme de reflet des
uns envers les autres.
Ainsi, nos âmes sont restées dans la
conscience de ce jeu de miroir et de reflet, et continu pour la plupart
de se mettre dans l’ombre, pour permettre aux autres de voir le reflet
d’eux-mêmes, afin de faire évoluer l’ensemble.
Par cet amour
infini que nous relie tous, nous jouons tous ce jeu de miroir, changeant
notre reflet en fonction des besoins de l’autre, nous mettant de plus
en plus dans l’ombre afin de donner à l’autre une image, et continuant
d’attendre de l’autre qu’il nous donne la notre.
Mais si nous
mettons un fond noir derrière une vitre, cette vitre est t’elle à même
de laisser passer la lumière, cette vitre peut ‘elle refléter les
couleurs infinies de cette lumière sous ces différents aspects : en
aucun cas.
Prenez une vitre, faite passer le soleil à travers,
que voyez vous, les couleurs de l’arc en ciel, toutes les facettes de
cette lumière pure.
Prenez toutes ces différentes facettes et retournez les face à cette vitre vous obtenez la lumière pure.
Ainsi par ce jeu de miroir au sein de nos corps et de nos âmes, nous ne
donnons qu’une fausse image à l’autre, nous alimentons la dualité entre
l’ombre et la lumière, ne donnant jamais à l’autre l’image de ce qu’il
est vraiment : toutes ces facettes qui en finalité ne font qu’une.Et
n’arrivant toujours pas à obtenir le véritable reflet de nous-mêmes.
Cherchant désespérément en nos cœurs et nos corps un reflet qui nous
semble acceptable de nous et de l’autre, nous n’arrivons pas à nous
aimer, et à aimer l’autre.
Comment cela serait-t-il possible, aucun de nous en gardant ce jeu de miroir ne peut émaner à l’autre ce qu’il est réellement.
Si nous cessions de jouer ce jeu, la dualité ne serait plus.
Même si nos vitres restent encore sales, avec des taches, nous sommes
ce que nous sommes, mais pour une fois nous pouvons nous accepter tel
que nous sommes, avec nos taches, nos faiblesses, nos forces, et
nettoyer chaque jour un peu plus cette vitre afin qu’elle devienne la
plus pure possible. Nous nous voyons enfin nous-mêmes, nous voyons notre
lumière et ces facettes,ainsi que celles de l'autre, et apprenons à
rendre ces facettes de plus en plus pures afin de récréer en nous et
autour de nous la lumière pure.
Cessons ainsi ce jeu de miroir,
je ne suis pas ton reflet, tu n’es pas le mien, tu es toi, je suis moi,
nous allons vers le même but, rendre nos propres facettes de plus en
plus pures, mais acceptant nos différences, nos impuretés, et comprenant
profondément que l’autre nous aimes car il est lui et je suis moi, nous
donnant plus mutuellement un reflet qui n’est pas nous.
Ainsi
plus besoin du regard de l’autre, plus besoin d’attendre de lui une
bonne image, qu’il ne pourra jamais nous donner, et nous non plus.
Restons ce que nous sommes, une simple vitre, montrant ainsi réellement
ce que nous sommes en laissant passer et refléter la lumière et non
l’autre.
Si nous cessons de jouer ce rôle perpétuel de miroir, en
nos personnalités en nos âmes, nous arriverions enfin à nous voir nous
mêmes tel que nous sommes, ni plus ni moins et acceptant enfin ce que
nous sommes et ce que l’autre est.
Ainsi toutes les âmes
incarnées ou désincarnées pourraient enfin voir véritablement qui elles
sont et s’aimer, en acceptant chaque facette d’elles mêmes, et en
acceptant celles des autres.
Par cette conscience, plus besoin
non plus de créer des masques en nos corps, plus besoin de les créer
pour attendre une belle image de nous-mêmes dans le regard de l’autre.
Plus besoin d’essayer d’être ce que l’autre attends de nous pour lui
refléter une belle image de lui-même et qu’il nous aime.
Sans ce
jeu de miroir, nous ne pouvons que nous aimer, car nous voyons
réellement que nous sommes les facettes de cet amour pur, déjà tel que
nous sommes.
Ce simple changement d'attitude et de conscience de
quelque chose qui n'a plus lieu d'être à cet instant pourrait
véritablement nous faire avancer à grand pas en nos cœurs, et nous aider
enfin à le mettre dans la matière.
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